L’AOPC La réorganisation

Mise à jour :
Aujourd’hui en 2010, il est pitoyable que notre partenaire décide encore une fois de mettre notre relation de travail de côté, pour mordre la main du groupe qui travail à faire de cette compagnie, l’une des rares à avoir réalisé des profits en 2009.
En effet, réaliser des profits qui permettront à la direction de se mettre beaucoup d’argent dans leurs poches, tandis que le reste des travailleurs comme nous se mettront des miettes dans les nôtres.
Depuis plusieurs années, bulletin après bulletin nous vous demandions de faire votre 8 heures de travail et si vous en faisiez plus, de réclamer vos heures supplémentaires. Et en étant d’une nature professionnelle, vous vous disiez que vous seriez récompensé un jour pour votre dévouement. 
Vous avez relevé des défis très importants, tel que couvrir deux modules parce que l’autre n’était pas remplacé en raison d’un manque d’employé ou de relève. Vous avez même poussé l’audace à livrer du courrier dans les routes non couvertes des FFRS, pour donner un service exceptionnel à nos clients.
Vers 2006-2007 la société à bien embauché quelque 600 nouveaux superviseurs pour remplacer les centaines de nouveaux retraités et enfin donner de l’aide aux membres sur le plancher qui depuis plusieurs années étaient débordés. Au même moment, la charge de travail qui était déjà très grande augmentait sans cesse.
Malheureusement, cette (bonne) intention n’aura duré qu’un certain temps. Tranquillement, alors que le contrôle de la dotation revenait dans les régions, nous avons commencé à voir les positions vacantes s’immobiliser dans le but de rencontrer le budget. À ce même moment, alors que nous avions ajouté des postes de relève, leur présence se faisait sentir de plus en plus sur le terrain.
La société a réalisé et implanté plusieurs projets au cours des dernières années. Projets ici, projets par là, nos membres ont toujours été advenant de participer et réaliser de grandes choses. Pendant que les positions de nos membres disparaissaient, en dépit des douzaines de positions non remplacées, le travail sur le terrain continuait de se faire partout, et ce, avec succès! Cette manière de travailler est très néfaste pour nous, les faits demeurent, alors que nous faisions plus d’heures, la majorité de celles-ci furent non réclamées.
Après tous ses efforts, voici la récompense qui frappe à nos portes; des coupures de poste dans l’Association. 
Combien? On ne le sait pas, mais nous sommes très inquiets; car malheureusement, ces derniers temps, aucune logique ne peut expliquer ce qui est arrivé aux employés exclus qui ont été gentiment escortés jusqu’à la porte.
Des postes de surintendants abolies. Qui fera le travail? Est-ce- que la société veuille nous faire croire que la moyenne de travail de 50 heures par semaine faites par nos surintendants n’était pas nécessaire?
Nous savons qu’à quelques endroits, la compagnie considère que les superviseurs devraient avoir 34 employés, peu importe l’endroit et/ou les conditions particulières de chacune des positions. 
Depuis des années, nous parlons en vain à la société du manque d’effectif et de la charge de travail qui demeure irrésolu. Lors des forums régionaux, Moya et Mary ont mentionné qu’elles vous écoutaient vraiment alors, voici le moment propice de partager avec elles vos attentes, vos opinions.
Avec l’évolution constante de la technologie, le courrier a diminué drastiquement ce qui engendre une baisse de revenue, mais nous ne supervisons pas le courrier, nous supervisons des employés et les processus. Nous comprenons et reconnaissons que si le nombre d’employés à superviser diminue, il y aura un impact sur le nombre de superviseurs, mais nous n’en sommes pas rendus là. Ne devrions-nous pas y aller une étape à la fois? 
Soyez assuré que tous membres qui étaient en poste à la signature de la convention collective seront protégés et aucun ne perdra son emploi.
Alors que l’Association s’acharne sur plusieurs inquiétudes, un des problèmes majeurs « en suspend » sera la question du respect et de la faisabilité pour tous les membres qui continueront à faire le travail.
Il n’y a qu’une seule façon de savoir de quoi aura l’air la prochaine organisation, et c’est pourquoi, nous allons rencontrer la société afin de connaître leurs intentions. Nous allons encore une fois, implorer sur l’importance que notre structure demeure intacte le plus possible.
Quelle sera la prochaine étape? Impossible de prévoir à l’instant, mais soyez assuré que toutes les options seront regardées et envisagées. 
Encore une fois, je vous implore de faire votre travail, votre travail seulement!
Pensez à vous, à aujourd’hui et à demain! 
Fraternellement.
François.