Message d’interruption de travail Partie II

Collègues,
Il est venu à notre attention que certains membres se font donner des directives par leurs supérieurs d’effectuer du travail des membres du STTP actuellement en lock-out par la Société.
Conformément à notre message précédent, il demeure la position de l’Association que nos membres n’ont pas à exécuter ce genre de travail. Donc, si on vous demande de faire du travail autre que celui de vos tâches habituelle, vous êtes à nouveau avisé de déclarer: « ceci n’est pas mon travail, c’est le travail effectué par une autre unité de négociation ». Si la directive d’effectuer le travail vous est répété, demandez: « EST-CE UN ORDRE DIRECT ? » et, si on vous répond que ce l’est, nous vous avisons de vous conformer à cet ordre direct.
Dès que possible, bien vouloir documenter tous les détails reliés à la demande (ordre direct) et les transmettre à votre représentant local de l’AOPC; qui réunira tous les renseignements avant de les faire suivre au bureau national. Nous allons ensuite réviser les dossiers et conférerons avec notre conseiller juridique quant aux étapes suivantes.
Pour votre information, nous avons avisé la Société de notre position à ce sujet et avons demandé une clarification ainsi qu’une confirmation. La Société nous a informés qu’ils sont extrêmement occupés en ce moment et qu’ils nous reviendront quand ils pourront.
De plus, l’Association reconnait que vider les boîtes aux lettres publiques est un devoir/obligation afin de sécuriser le courrier et de le protéger. Il apparaît une fois de plus que certains héros au sein de la Société croient que VOUS devriez exécuter cette tâche avec votre véhicule personnel et seul. Cette position est surprenante, quoique loin d’être un choc avec tout ce que l’on a vécu récemment avec la Société. Même la pseudo haute direction de cette Société, qui a vécu des événements semblables dans le passé, semble avoir adopté cette approche abasourdie qui manque clairement d’un degré de sens commun.
Pour terminer, je voudrais déclarer à tous les membres que nous reconnaissons les droits inhérents et légaux que nous partageons tous en tant que membre d’un SYNDICAT ACCRÉDITÉ. Cet acte judiciaire permet que des grèves et des lock-out peuvent survenir, et de nouveau, c’est dans le domaine du processus de la négociation collective.
Cependant, tous les membres devraient être conscients que la position gouvernementale actuelle de légiférer un retour au travail n’est pas dans les meilleurs intérêts de toute personne ou organisation qui croient au concept libre de la négociation collective. Chacun d’entre nous doit évaluer ces gestes et reconnaître que des droits inhérents sont perdus pour chacun d’entre nous devant ce genre d’actions qui viennent supprimer nos droits fondamentaux. 
Nous vous prions de bien vouloir continuer d’aviser vos représentants locaux de tous événements survenant dans vos régions.